Les différents syndicats et intersyndicales japonaises se sont retrouvées aujourd’hui pour officiellement lancer la campagne de shunto de cette année.
Environ 500 personnes, représentant les différents syndicats se sont retrouvées pour manifester devant le siège du Keidanren, le syndicat patronal.
L’occasion de présenter de présenter un front uni et de rappeler leurs objectifs d’augmentation de salaire face à l’inflation et aux effet de la pandémie de Covid, mais aussi de réitérer leur demande de faire passer le salaire minimum a 1500 yens dans l’ensemble du pays (demandé de puis plus de 10 ans maintenant…), y compris dans les PME. Les représentants ont aussi insisté qu’en cas de rupture des négociations ou de négociations en mauvaise fois, le recours a la grève était possible.
Parmi les revendications assez spécifiques, le syndicats des transports routiers a demandé à arrêter l’ouverture du marché des taxis aux VTC type UBER. Cette demande fait suite a un changement d’orientation du ministère des transports, officiellement pour répondre au manque de chauffeurs, mais qui correspond aussi a une campagne de lobbying assez aggressive par Horiemon (un entrepreneur/investisseur avec une tres forte audience) et par le lobby patronal des taxis.
De son coté, le Syndicat des jeunes de la région de Tokyo a mis en avant la nécessité de relever le salaire des jeunes et notamment des précaires.
Ces dernières semaines, les différents syndicats ont commencé a annoncé leurs orientations en vue des négociations. Celles-ci commenceront réellement début février.