L’intersyndicale des métaux de la métallurgie (qui inclut notamment les chantiers navals et le secteur automobile) a annoncé ses objectifs pour ses négociations de branches, visant des augmenations minimales de 30 000 JPY par mois, mettant notamment en avant les faibles salaires du secteur comparé aux autres industries.

Pour la métallurgie en général, l’objectif est de +10% d’augmentation minimale généralisée, avec une augmentation dans l’ensemble de 12%. Pour l’industrie lourde, augmentation de base de 18000 JPY/mois et de 5% dans l’ensemble. Dans le secteur non minier, 15000JPY/mois et 5%.

Dans l’automobile, le syndicat demande une revalorisation du salaire minimum a 180 000 JPY par mois, soit une hausse de 7000 JPY, avec l’assurance que les employés de plus de 50 et 55 ans aient salaire assuré d’au moins 273 000 JPY et 275 000 JPY respectivement. Le syndicat compte sur l’importance de l’industrie automobile au Japon pour faire un exemple et inciter le reste des entreprises a s’aligner. A noter que même si l’intersyndicale fixe des objectifs, le syndicat dans chaque entreprise négocie indépendemment, et ce depuis 2019 (décision de mettre fin au 一律ベア)

C’est l’objectif le plus ambitieux depuis le choc pétrolier de 1975.

Coté patronat, l’annonce a été accueuillie assez froidement, Yoshihisa Kitano, président du lobby patronal de la métallurgie, ayant annoncé que les augmentations seraient négociées au cas par cas en tenant en compte la hausse des matières premières et de façon à ne pas manquer de main d’oeuvre.

Asahi Shinbun, japonais

Mainichi Shinbun